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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 07:45

Trouvé dans un cours de physique-chimie sous la révolution (18 Brumaire an I), conservé aux Archives nationales, chapitre sur la propagation du son :

Image

J'aime bien la petite correction : "d'où résulte -le son (barré)- l'oppression".
Vive la science !!!

 

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de Hortesie » Mer 31 Mar 2010 21:36

 

Puisque je suis dans ma période Anne Baquet, voici comment elle raconte la naissance de "Casseroles et Faussets", sur son site

"Juliette est venue me voir un soir au théâtre du Renard où je faisais mon récital. On se connaissait déjà, je la suis depuis des années et l’admire beaucoup. A la fin du spectacle, elle s’approche de moi et me dit « il faut que je t’écrive une chanson où tu chantes faux ! ». Ce fut chose faite. Merci Juliette.
Trouvant la chanson très réussie, elle l’enregistra par la suite sur son dernier album."

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 19:54
de hre mgbye » Mer 09 Avr 2008, 15:35
Trouvé par hasard sur Internet, voici les paroles de 'L'éternel Féminin" teles qu'elles apparaissent sur "ados.fr" :

http://musique.ados.fr/Juliette/L-eternel-Feminin-t26347.html

On admirera la disparition de la seconde moitié du dernie couplet, ce qui change grandement le sens de la chanson ! Hasard ou pas, s'il y avait bien une chanson qu'il ne fallait pas amputer, et un couplet à ne pas oublier, c'était bien celui-là...

Du coup on se retrouve avec un pamphlet anti-féministe. Patrooooooone !


de Manu » Mer 09 Avr 2008, 15:59
L'Eternel Féminin EST un pamphlet anti-féministe.
J'en veux pour preuve l'archive V-66-B92, rang 9 (1er étage) de la Bibliothèque du C.E.R.J, que je mets à la disposition de tous.

L'archive V-66-B92

:wink:

Et mézigue, en tant que godelureau macho, je ne puis qu'approuver, ça va de soi... :mrgreen: :mrgreen:
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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 20:12
de Hortésie » Lun 17 Mar 2008, 15:10
Question aux très-érudits du forum (ils se reconnaîtront):

Voilà, j'explique : il y a plusieurs mois de cela, j'étais occupée entre la cuisine et la salle à manger, avec la radio allumée sur une émission dont la thématique était le diable. Soudain, au milieu d'extraits variés de chansons, de bouts de films, de commentaires décousus, j'ai entendu, d'une voix un peu vieillotte style film noir et blanc, un type hurler "...c'est moi ! l'orgueil, l'envie, la lâcheté, la bêtise, l'arrogance..." je ne sais plus lesquels des termes du "prince des amphores" il y avait, mais certaine, trois ou quatre d'entre eux étaient clamés dans le même ordre.

Alors ça m'a marquée, je me suis dit, comme souvent : "Tiens !?..." Et le temps passa....

Là, je viens de faire une petite recherche. L'émission, c'était "panique au mangin palace", et le programme est là

Question 1 : quelqu'un sait-il si Franck Giroud, l'auteur des paroles du "Prince...", s'est inspiré du scénario d'un film ou d'une pièce de théâtre pour écrire son texte ?

Question 2 : si oui, qui peut retrouver la source dans la liste des extraits passés dans cette émission ?

:) Merci d'avance !

(sinon, c'est pas grave :mrgreen: )


Faus'tenir au courant...

Messagede Manu » Mer 19 Mar 2008, 15:17


Sur le forum de Juliette, Françoise demande s'il n'y a pas dans telle chanson une référence à tel film, telle pièce de théâtre ou tel mythe.
ptdr ptdr ptdr

(En fait, dans la chanson "Le Prince des Amphores", il me semble que Franck Giroud se "contente" de citer quelques-uns des sept péchés capitaux : orgueil, luxure, envie, lâcheté, avarice, traîtrise, gourmandise, paresse, colère, ... en y ajoutant quelques autres travers. Je vais pas m'avancer, mais trois mots dans le même ordre ne devraient pas vraiment constituer une référence. :roll: )




de Hortésie » Mer 19 Mar 2008, 17:25


Bon. Comme tu veux, Hervé.

(D'abord, si les trois ou quatre mots dans le même ordre avaient été seulement des péchés capitaux, je n'aurais pas fait "tiens !"... en passant c'est triste, mais la traîtrise ou la lâcheté ne sont pas des péchés capitaux... Ensuite, je ne vais pas jouer à "qui qu'aura le dernier mot" avec toi, sinon on en est pas sorti.... et ma mauvaise foi étant rouillée ces temps-ci, je me contenterai de dédraper ma dignité et de te saluer bien bas niark )



de Hortésie » Mer 27 Jan 2010, 08:58

Presque deux ans plus tard, je retrouve enfin d'où vient l'extrait qui me faisait penser au Prince des Amphores, c'est la scène de l'entrée du diable, dans les Visiteurs du soir, de Marcel Carné.

Belle tirade, avec une belle montée en puissance (comme dans la musique de Juliette), monologue bien rythmé par des "c'est moi !" "tout ça c'est moi" "c'est encore moi !" entre les listes d'horreurs infligées à l'humanité....alternance qui évoque, en très resserré, celle des refrains-couplets.

Voilà pourquoi ma petite tête avait fait le rapprochement !
Après, que l'auteur du texte de la chanson ait été inspiré ou pas par cette scène, c'est une autre histoire (Hervé avait raison, bien sûr et comme toujours... :wink: )



de Henri » Mar 16 Fév 2010, 22:54

Tu t'adressais aux "très-érudits du forum"; tu t'attendais à une réponse de quelqu'un de précis ? :mrgreen: Parce que là...


de Brigitte C. » Ven 19 Fév 2010, 19:55

coucou
Où sont passés les treize érudits ?


de Diane (Qc) » Ven 19 Fév 2010, 23:52

Je peux vous expliquer les grands jeux qu'on appelle les treize orphelins ou les trois grands érudits au mah-jong mais je connais pas «les 13 érudits»... 8) euh 8)
Mais je vous reviens bientôt pour parler de ce Prince des amphores que j'adore!
Au plaisir!


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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 19:44
oreiller-mary-faure

La mandarine de Noël:


de Tahanala » Jeu 13 Nov 2008, 03:37
Juliette mentionne cette fameuse mandarine, ce que je croyais n'être qu'une allusion à la rareté du fruit autrefois (comme les oranges.) Voici qu'en passant devant une boutique Yves Rocher, je vois une vitrine pleine de produits parfum "Madarine de Noël."
Est-ce simplement un clin d'oeil à la coutume d'autrefois (une orange/mandarine et un Jésus en sucre) ou plutôt une allusion littéraire qui m'aurait échappé?
Merci.


de Balbec » Jeu 13 Nov 2008, 11:00
T'es à la masse, le bain douche à la mandarine d'Yves Rocher existe au moins de puis Noël dernier :mrgreen:
Mais en tout cas, l'allusion littéraire est évidente...what else ?


de Hortésie » Jeu 13 Nov 2008, 11:48
C'est une tradition, la mandarine de Noël, en Provence notamment.

Petit topo pour ceux que ça intéresse : la mandarine nous vient de Chine, et son nom, des Mandarins (les lettrés de là-bas). Il ne faut pas le confondre avec la clémentine, qui est une variété obtenue par croisement entre un mandarinier et un bigaradier (effectué par monsieur Clément Quelquechose au début du XXe siècle). Maintenant, on ne commercialise quasiment que des clémentines, beaucoup plus douces et sucrées que les mandarines.

De temps en temps, dans un tas de clémentines de Corse, on tombe sur une mandarine... fruit sauvage passé entre les mailles du filet de la sélection. Le goût est amer, fait faire la grimace, maintenant on n'y est plus habitué.
Par contre, le parfum, lui, est particulièrement délicieux, plus fort et plus frais que celui de la clémentine (tout est dans l'écorce !). Si parmi des clémentines, l'une sent bien meilleur que les autres, méfiez-vous, c'est peut-être une mandarine !

Pour en revenir à "Sur l'oreiller", vous voyez maintenant pourquoi "la mandarine de Noël" a été doublement bien choisie par Juliette : on y trouve à la fois l'évocation des Noëls d'autrefois et ce parfum devenu trop rare à l'état naturel (il reste le bain douche d'Yves Rocher) :)


de Juliette » Jeu 13 Nov 2008, 19:23
Gageons qu'Yves Rocher et moi-même avons les mêmes références. Ce n'est donc qu'une allusion à la rareté du fruit autrefois, à ce que ma mère m'a raconté des Noëls de son enfance (où la mandarine était un cadeau bien apprécié, plus encore que l'orange !)
Et bien entendu, une révérence aux treize desserts de Provence
(http://www.web-provence.com/13-desserts.htm)
dont j'entendis parler la première fois grâce à Pagnol dans ses souvenirs d'enfance.

Je crois que je vais demander des droits à Yves Rocher vu l'antériorité manifeste de ma chanson sur son gel douche !
ptdr


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Première fois:

de Hortésie » Lun 07 Mai 2007, 12:17
(séquence émotion)

Quand j'ai assisté au concert du Châtelet le 5 avril dernier, je ne connaissais que les chansons du dernier album.... j'ai donc ressenti un plaisir intense en découvrant "live" toutes les autres.

C'est "Sur l'oreiller" qui m'a le plus tordu le coeur, coupé la respiration, et fait couler les larmes. Et c'est marrant le nombre de sentiments variés qu'on peut avoir dans un très petit laps de temps... et quel choc émotionnel ça peut être la transition rapide entre deux chansons de caractères différents... voici :

- on sortait d'une chanson plutôt jubilatoire, "Irrésistible", si je n'me gourre... c'était aussi une première pour moi. J'avais encore le sourire accroché derrière les oreilles, et les applaudissements n'étaient pas encore éteints, lorsque Juliette a entamé l'intro de "Sur l'oreiller". Assez vif, tempo de valse, ça s'adaptait bien avec mon sourire derrière les oreilles, et je me suis dit "encore une chanson drôle"...

- "J'aurai beaucoup trop chaud peut-être, il fera sombre, que m'importe...": ton qui me semblait détaché, paroles dites comme sans y penser, presque pour elle-même; j'écoute, curieuse de savoir d'où viendra le drôle

- "Je n'ouvrirai pas la fenêtre...": le ton me paraît déjà plus recueilli que détaché, j'ai un doute sur le drôle...

- "Et laisserai fermée ma porte": mon coeur ressent comme une inquiétude qui se manifeste par un petit frémissement. Entre temps, mon sourire est redescendu, mais n'a pas totalement disparu

- "Je veux garder pour en mourir, ce que vous avez oublié" : le coeur frémit encore plus, la respiration se suspend toute seule, j'écoute à la fois par les oreilles et par les yeux (si c'est possible !)

- "Sur les décombres de nos désirs..." : ça y est, je suis eue ! le coeur a chaviré, j'ai enfin compris, le nez picote et la gorge se serre

- "Votre parfum sur l'oreiller." : .... tout à coup la respiration reprend dans un long soupir (mais silencieux) pendant que les larmes coulent.

Le reste n'est qu'un long développement. Tout était joué dès ce début.
Et l'émotion aurait été tellement moins forte si j'avais écouté cette chanson sur CD !


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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 20:00
de Ragneur » Mar 23 Jan 2007, 21:22
Non d'une birgoulette à la vanille ! Je viens de lire ça :
"Dans la salle à manger tendue de noir (...) On avait mangé dans des assiettes bordées de noir, des soupes à la tortue, des pains de seigle russe, des olives mûres de Turquie, du caviar, des poutargues de mulets, des boudins fumés de Francfort, des gibiers aux sauces couleur jus de réglisse et de cirage, des coulis de truffes, des crêmes ambrées au chocolat (...), des mûres et des guignes ; bu dans des verres sombres ..."
Huysmans, A rebours Chap.I .
Ca alors, Huysmans a été inspiré par Juliette! Cette fois ci, la vie du héros n'est pas "dissoute dans chacun de ces plats" (pas trop du genre à la Des Esseintes).
Peut être le saviez-vous déjà, mais moi qui l'ignorais j'en reste sur mon popotin de ragondin !



de WM » Mar 23 Jan 2007, 22:16
:mrgreen:

Non, je rigole parce que, euh, comment te dire ça gentiment... Enfin, c'est pas vraiment une révélation, quoi... (à ce sujet, note que la ligne de basse, pour sa part, a inspiré le Moment n° 3 en fa mineur (Allegretto Moderato), Opus 94 de Schubert)


connerie en passant...

Messagede Manu » Mer 24 Jan 2007, 13:45 

un certain ... Florent, a-t-on pu entendre, aurait dit à ce sujet a écrit:Voyons, mais n'est-ce pas là une référence pointue à l'auteur oulipien Georges Perec?

question absolument idiote, à laquelle la divine Juliette a répondu sans coup férir a écrit:
Non pas.


de Hortésie » Lun 14 Mai 2007, 15:20


:) J'aime beaucoup cette chanson....
c'est déjà tellement bête de mourir, alors au moins que ça serve à quelque chose.... pour ma part, même si l'heure venue ça ne me fera plus rien, je n'aime pas l'idée que mon corps reste là, au fond d'un trou, et pire encore, que sa dégradation soit freinée par la protection du cercueil et tous les conservateurs que j'ai pu ingérer durant ma vie... bweurk !

Cela me rappelle le cimetière Saint-Louis à Versailles. Les tombes les plus anciennes datent du XVIIIe siècle et il est complètement surchargé. Entre les tombes à touche-touche, les morceaux d'os se mêlent aux gravillons. Le responsable du cimetière m'a dit qu'il était de plus en plus difficile de gérer l'affluence. Au bout de x années, même les tombes "à perpétuité" sont vidées si plus personne ne vient les fleurir et les entretenir régulièrement. On ramasse donc les ossements que l'on tasse dans l'ossuaire du cimetière. L'ennui, c'est qu'avec les conservateurs présents dans la nourriture aujourd'hui, quand on veut ramasser les os, il reste encore plein de bouts accrochés....

Donc, je pense plutôt me faire recycler dans le jardin : on sait les nutriments qu'apportent la poudre d'os et le sang séché aux plantes. Quant au reste, en contact avec la terre dessous dessus et sur les côtés, il devrait faire la joie des insectes nécrophages et des bactéries. Et le jardin n'en sera que plus beau...

.... et puis c'est une sorte d'immortalité, non ?

mad bon j'arrête.... !




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